Centre aquatique
de Fagnières
Situé à l’orée de la ville de Fagnières, en périphérie de Châlons-sur-Marne, le centre aquatique identifie d’emblée le quartier comme centre de plaisirs sportifs. Évoquant l’architecture du jeu – à l’image de tables gigognes venant s’emboîter les unes dans les autres –, sa silhouette constitue un nouveau signal fort dans son environnement.
- Maîtrise d'ouvrage
- Communauté d’agglomération Cités en Champagne
- Maîtrise d’œuvre
- Architectes
- — Mandataire, architecture, économie, paysage, VRD, acoustique : AP-MA architecture
- — Architecte associé : Haïku Architecture, Thienot-Ballan-Zulaica Architectes
- BET fluides, développement durable et HQE
- Soja Ingénierie
- BET structure
- SEBAT
- BET CCSI, électricité
- DELTA Énergies
- Surface
- 3530 m2 (Surface intérieure)
- Coût des travaux
- 16 M€ (valeur 2016) Consulter le détail des surfaces et leurs coûts
Bureaux d'études
Tables gigognes
Nous avons souhaité une signature architecturale puissante et une silhouette singulière. Ainsi, depuis l’entrée du site, l’on perçoit un bloc monolithique opaque, habillé de béton matricé et recevant les locaux techniques. Il sert de point d’appui à une succession de 3 volumes s’étirant depuis la rue vers la noue d’Argensols : le volume haut du bassin sportif avec l’administration en étage, le volume intermédiaire regroupant l’accueil et le bassin d’apprentissage, et enfin le volume plus intime abritant les bassins ludiques. La composition est complétée par deux avancées plus discrètes placées de part et d’autre de l’accueil, abritant les vestiaires et la remise en forme. Créant un alignement urbain, ils accompagnent côté parking un aménagement extérieur constitué de douves et de circulations douces conduisant au parvis d’accueil.
Effet d'unité
Deux matériaux seulement sont mis en œuvre en façade : un béton matricé vient habiller le bloc des locaux techniques et ainsi affirmer son aspect monolithique. Un parement extérieur sur isolant de type fibres de ciment habille ensuite les différentes équerres des autres volumes. L’unité du projet tient dans l’effet répétitif du mode de construction de ces équerres opaques et sur l’unique teinte blanche de l’ensemble qui apaise l’œil, eu égard aux teintes vives environnantes. En contrepoint, les vitres « dialoguent » avec les pleins des façades. Le long des plages minérales, embalconnées pour certaines, les vitrages s’élèvent à mesure que les hauteurs des 3 volumes diminuent. L’objectif est clair : limiter les rayonnements solaires pour le bassin sportif, et offrir beaucoup de lumière au hall ludique.
Programme complet
Toutes ces tables gigognes abritent 3 bassins en inox et 3 pataugeoires. Le bassin sportif de 25 m (6 lignes d’eau) laisse place à un bassin d’apprentissage, au centre du dispositif, puis à un bassin ludique (150 m2) qui offre cascades, geysers et autres rivières à courant. Sportifs, scolaires, seniors, familles : tout le monde y trouve ainsi son compte. Dans l’espace détente, on aperçoit d’abord le bois chaleureux du sauna, avant de découvrir une myriade de douches à vapeur, à seau, à jets massants… puis un hammam. Le coin balnéo vient compléter l’offre bien-être de l’équipement, avec deux spas qui dégagent une vue imprenable sur le paysage champenois.
Plus de photos
Photo © Géraldine Bruneel 
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Photo © Géraldine Bruneel 
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Photo © Géraldine Bruneel 
Photo © Géraldine Bruneel 
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Plan masse
Développement durable
Conception bioclimatique
— De par son orientation/implantation et son architecture, le bâtiment répond aux principaux critères d’une conception bioclimatique.
Gestion de l'eau
— Eau des bassins : choix de la filtration sur verre activé et traitement à l’ozone, pour limiter l’utilisation du chlore au strict minimum légal.
— Eau sanitaire : réducteurs de pression, récupération des eaux grises.
Gestion de l'énergie
Plusieurs systèmes d’économie et de récupération d’énergie sont combinés, couvrant jusqu’à 30 % des besoins de chauffage de l’équipement.
— Conception et qualité de l’enveloppe.
— Production de chaleur assurée par 2 chaudières gaz de 400 kW couplées à une chaudière biomasse de 350 kW, qui, à elle seule, permet de satisfaire jusqu’à 60 % des besoins du site.
— Maîtrise de la consommation d’eau chaude sanitaire et de l’eau des bassins.
— Régulation du chauffage et de la ventilation.
— Récupération d’énergie sur les flux d’air sortants.
— Récupération d’énergie sur l’eau chaude des douches.
— Déshumidification d’air par l’eau glacée.
